Des phénomènes inexpliqués, dont l’intensité va augmenter de façon dramatique, vont plonger Adèle, une scénariste de trente-cinq ans, dans la peur et la confusion. En cherchant à comprendre et à déjouer ces événements terrifiants, elle va devenir un personnage sombre et inquiétant dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence. Tu n’iras pas danser est un roman d’aventures, un thriller psychologique (paranormal?) qui va vous faire reconsidérer votre environnement, votre entourage, et les sourdes manipulations dont vos proches sont capables. Ne jugez pas Adèle trop vite. Qu’auriez-vous fait à sa place? Qui seriez-vous devenu ?
Extrait
Un épais brouillard nocturne réduisait la visibilité à une dizaine de mètres. Une telle aberration climatique ne se produisait jamais dans les rues de la capitale, sauf une brume d’altitude qui parfois décapitait la Dame de fer en étouffant la puissance de son phare marin. Adèle et Vlad habitaient à quinze minutes à pied de la gare du Nord. Ils ne dirent pas un mot pendant le trajet, conscients l’un et l’autre du caractère anormal de l’environnement. Les bruits habituels d’une ville effervescente s’étaient atténués. Tout Paris résonnait depuis un sous-sol mal isolé. Le viaduc métallique permettant le franchissement des voies ferrées de la gare de l’Est poussa Vlad à s’accrocher au bras d’Adèle. Son architecture en forme de piège à loups semblait refermer sur eux son imposante mâchoire en acier. Ils eurent l’impression de traverser une passerelle hostile et sans fin sous laquelle de sombres lombrics aux têtes embrasées rampaient pour sortir de l’excavation où ils grouillaient. Quand enfin le profil de la gare du Nord se précisa, ils laissèrent échapper un soupir de soulagement. Hélas, leur répit fut de courte durée. L’intérieur, guère plus avenant, ne présageait rien de bon. À 20 heures, des milliers de passagers étaient supposés transiter. Pourtant, seules une vingtaine d’ombres, troubles et sans âme, se mouvaient au loin sans qu’aucune les croise ni les approche jamais. Le panneau des départs affichait leur train à 20 h 08, voie 6. Une nuée silencieuse de corbeaux encrés aux contours délités tournoyaient sous la verrière de la grande halle. Sur le quai de la voie 6, un train de banlieue en inox attendait les voyageurs. Ils virent des passagers monter, mais à chaque fois qu’ils passaient devant un wagon, ce dernier apparaissait vide et désolé…
J’ai adoré ! Il est est trop trop bien ! Je l’ai dévoré ! Oui un côté paranormal bien sûr mais comme beaucoup de thriller tels les livres de Stephen King. Je le recommande. Le suspens est prenant, la plume est belle. En plus beaucoup d’humour dans les descriptions, ce qui ne gâte rien. Je me suis régalée !
CHANTAL PIRON
5/5
Un thriller glaçant
Un thriller psychologique et fantastiques ( un peu de surnaturel ). L’histoire pousse à une reflexion sur la responsabilité, les choix à faire dans la vie, sur le regard des gens ( quand tu expliques que tu pouvais pas faire autrement )… Des réflexions, des phrases très justes qu’on a envie de se noter et garder en citation. Ah oui et beaucoup de suspens, je l’ai lu en 48h.
CBI
5/5
Fantastique !!!
Adèle pense qu’elle est une scénariste geek “normale”… mis à part les voix… dans sa tête ? Les visionsou les apparitions ? Et ce brouillard qui l’effraie mais aussi l’attire irrésistiblement, qui semble la suivre partout où elle va. Mais qui pourrait bien l’aider ? L’étrange couple du sixième étage dont le comportement mystérieux aurait dû l’alerter ? Ou Vlad, l’élégant voisin du rez-du-chaussée qui vit dans un appartement où, avec son drôle de chien, il partage un univers gothique aux frontières du paranormal ? Adèle a peur, elle veut que ça cesse. Et elle et prête à tout, même à vendre son âme pour en savoir davantage. En fait, c’est précisémént ce qu’on va l’obliger à faire… Sylvie Bardet crée un monde fascinant avec ce livre… un brin Stephen King, un peu David Lynch, un soupçon de Mary Higgins Clark. J’ai adoré !
CORINNE L.
5/5
Surprenant, décoiffant !
Une histoire hyper originale qui flirte avec le surnaturel. Je l’ai dévoré ce livre. Pas prête de l’oublier. Et très bien documenté.